Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
The Black Cat Blog
Archives
Publicité
23 octobre 2011

My name is Belmont

los_logo

A sa sortie, j'avais longtemps hésité à l'acheter... mais de mémoire, il y avait d'autres jeux qui m'intéressaient en même temps. Du coup, j'ai attendu la bonne occasion pour me procurer Castlevania: Lords of Shadow.

Cet opus est le seul jeu de la série développé pour les consoles next gen, et c'est également le premier (et espérons pas le dernier) à avoir été développé par une boîte européenne. Et oui, pour revisiter et donner un coup de "jeune" à cette mythique série japonaise, la firme nippone Konami a fait appel aux espagnols de Mercury Steam (inconnus au bataillon, ou tout comme). Le pari du renouveau a-t-il payé ?

What's the story morning glory ?

Afin de répondre à cette question, commençons par les présentations. Comme tous les Castlevania, le jeu met en scène un membre de la famille Belmont, chasseurs de monstres / vampires de pères en fils et ainsi de suite. Cette fois, nous avons à faire à Gabriel, qui cherche un moyen de ramener sa bien-aimée qui s'est faite tuer quelques jours avant le début du jeu (c'est con elle a raté la sortie). Le seul moyen semble être de reformer un masque dont les pièces sont aux mains de gros méchants les fameux "Lords of Shadow".

los_gabriel

Rien de bien transcendant donc, mais l'histoire, avec ses rebondissements font leur office et porte bien la quizaine d'heures de jeu nécessaires pour boucler le jeu. Contrairement aux God Of War que j'a fait juste avant, l'histoire n'est pas fluide de bout en bout (par là j'entends aucune coupure entre les niveaux, liés par des cut-scenes). C'est d'ailleurs le seul point qui m'a dérangé dans ce jeu... Chacun des 12 chapitres est découpé en plusieurs niveaux qui présentent un écran de fin avec "score", et autres infos qui cassent le rythme selon moi. Je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de faire ainsi, mais à mon avis c'est la patte de la maison mère Konami... vu que c'est un découpage typique des jeux nippons.

C'est reparti pour un tour

Alors ce système présente un petit avantage... enfin peut-être deux. Le premier est que l'on voit exactement notre avancée dans le jeu, mais le jeu propose également des défis par niveaux, ainsi que des éléments cachés, ou inaccessibles au début de l'aventure. Cela signifie que les joueurs qui veulent terminer à 100% devront terminer le jeu, puis le reprendre pour trouver tous les bonus, et machins qui traînent, mais après coup. Pour ma part, je verrai ça plus tard ; j'ai déjà cru que j'allais pas finir le jeu avant de recevoir Batman Arkham City... ça n'est pas pour me rajouter une pression supplémentaire. Et puis ça me fera une raison de reprendre Castlevania plus tard.

los_screenshot02

Le beau est l'ennemi du pas terrible

Cette phrase ne veut rien dire mais tant pis. La grande crainte d'avoir un jeu réalisé par des illustres inconnus est d'avoir un jeu moyen côté gameplay, mais églaement côté graphique... mais pour avoir terminé le jeu, je vous assure que ça n'est pas une crainte fondée sur ce titre.

Les décors, les personnages et monstres sont incroyablement détaillés et magnifiques. La lumière est travaillée et les effets en résultant sont à couper le souffle. De plus, il y a une incroyable diversité de décors, ce qui ne gâche rien à l'affaire.

los_cutscene02

Les combats (car oui c'est un jeu d'action) sont assez dynamiques et l'évolution du personnage se fait de manière fluide (même si on oublie un peu toutes les combinaisons de coups qu'on a débloquées). On sent notre héros devenir de plus en plus puissant, ce qui n'est pas dommage, vu la difficulté de certains combats. Contrairement aux deux titres que j'ai terminés peu avant ce jeu, les combats sont bien plus relevés et il m'est arrivé de buter et recommencer plusieurs fois certains d'entre eux.

Le level design est plutôt bien pensé, et la gestion des caméras, bien qu'imprécise dans certains endroits, est plutôt de qualité. Ajoutez à cela des cut-scenes magnifiques, et vous avez un jeu d'une beauté artistique vraiment abouti.

Une question de rythme

Comme je l'ai dit précédemment, les chapitres sont découpés en niveaux. Le rythme de l'action s'en ressent donc. J'ai remarqué cela surtout au début du jeu... à peine on commence à s'échauffer, trouver ses marques avec les ennemis qu'on est coupé par l'écran de fin de niveau. L'effet est assez étrange, mais au final on s'habitue. Il faut aussi bien se mettre en tête que Castlevania n'est pas un beat'em all, mais plutôt un jeu d'action aventure. Il tient donc plus du Darksiders que du God of War, ce qui explique également l'alternance de rythme. Les puzzle sont plutôt sympathiques, et certains obligent à bien se triturer les méninges.

los_screenshot01

La voix, c'est moi

Dernier point que je souhaite aborder, la bande son. Alors la musique et les sons d'ambiance sont dans le ton et se marrient bien avec l'action... ou l'inaction. Mais ce que j'ai trouvé le plus abouti de ce côté est le doublage. J'ai fait le jeu en VO, et il y a nombre de voix connues. Vous retrouverez (si vous connaissez) Patrick Stewart, Natasha McElhone et Robert Carlyle qui double Gabriel. D'ailleurs, ce dernier m'a un peu perturbé... car je voyais sa tête quand il parlait. Mais qu'importe... bon doublage, qui ajoute beaucoup à l'immersion.

los_cutscene01

Conclusion

Comme vous l'avez compris, j'ai bien aimé ce jeu, et malgré certains doutes après les quelques premiers niveaux, je me suis laissé embarquer par le titre et son ambiance magnifique. Ca ne sera pas le jeu de l'année (je préfère Darksiders dans le genre... mais parceque je trouve que War a plus de classe), mais il fait figure d'excellent divertissement si vous avez une vingtaine d'heures à passer.

los_art

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité