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The Black Cat Blog
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14 août 2011

Vittoria agli Assassini

acb_logo

Comme pour les précédents volets de la série, j'ai joué (et terminé) Assassin's Creed Brotherhood avec 1 an de retard (mais en économisant 40/50 euros sur le tarif de départ). Je vais donc y aller de ma petite analyse même si tout le monde s'en fout.

Animus 2.5

L'histoire d'Assassin's Creed, ça n'est pas vraiment jouer un membre de l'Ordre des Assassins durant une période donnée de l'histoire. En fait c'est l'histoire d'un type (Desmond) à qui on fait revivre ses mémoires génétiques qui se trouvent être celles d'assassins. Je passerai sur les détails de cette trame, pour ne pas spoil, mais voilà. L'Animus est la machine qui permet cela et qui permet l'explication de tous les trucs qu'on trouve dans un jeu (genre quand t'es mort t'es pas mort en fait...)

Dans cet épisode, on peut sortir de l'animus quand on veut, pour parcourir brièvement la ville où l'on se trouve (Monteriggioni) et même essayer de trouver des anciens artefacts (que j'ai zappé)... Pour ceux qui veulent absolument finir le jeu à 100%. Grâce à l'animus on peut également s'entraîner, ce qui donne là encore l'occasion de défis, de médailles à récolter, et donc de trophées à collectionner.



Animus

La suite de la suite

Le brief sur l'animus étant fait, on peut donc passer au jeu. Si vous n'étiez pas au courant, ACB n'est pas un Assassin's Creed 3, mais la suite du 2. Pourquoi cette différence ? C'est simple... le jeu début là où on l'a laissé à la fin d'Assassin's Creed 2... avec le même ancêtre de Desmond, l'exhubérant, mais attachant Ezzio Auditore da Firenze.

Je vais quand même éviter de trop dévoiler la trame pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n'y ont pas encore joué... mais ACB commence donc à Rome, très brièvement, puis retourne dans la ville de son Oncle (aussi un Assassin) Mario Auditore. Le prologue continue par un drame qui pousse notre équilibriste tueur à perdre tout son matos, et arriver dans son terrain de jeu pour cet épisode, à savoir Rome, un peu avant 1500.

Ezzio

Histoire et circonvolutions

Si le système de jeu est resté plus ou moins identique au premier volet (je parle des libertés, de l'avancée de la trame notamment), il y a eu beaucoup, beaucoup d'ajouts de contenu depuis celui-ci. Déjà le 2 avait été une bonne surprise, car on évoluait comme on voulait dans les villes, faisait les missions annexes quand on voulait, j'en passe et des meilleures... mais là le contenu est encore plus impressionnant.

Si je devais lister les missions annexes voici ce que je noterais :

  • missions des courtisanes
  • missions des voleurs
  • assassinats ciblés
  • trouver les tombeaux de Romulus (l'équivalent des tombeaux des Assassins dans le 2)
  • trouver les drapeaux des Borgias (100 et quelques, l'équivalent des plumes)
  • trouver les plumes (il y en a que 10)
  • trouver tous les trésors
  • trouver et brûler les plans des machines de Leonardo (non pas la tortue ninja)
  • compléter l'énigme du sujet 16 (comme dans le 2, le précédent cobaye, avant Desmond a laissé des indices concernant la "Vérité" dans l'animus. Il vous faut résoudre les 10 sections de puzzle pour compléter le message)
  • quêtes d'artisans
  • missions de Cristina (ce sont des réminiscences du passé d'Ezzio que l'on revit à travers une demi-douzaine de missions)
  • brûler les tours des Borgias, qui va avec la rénovation de Rome
  • reconstruire et repeupler la confrérie des Assassins


Tout n'est pas obligatoire, loin de là, mais si vous souhaitez comprendre un peu ce qu'il se passe, il faudra au moins faire toutes les missions annexes. Le boncôté est que contrairement au 2, où toutes les missions annexes étaient disponibles dès le début, seulement certaines se débloquent à chaque chapitre, ce qui permet de diluer un peu. Je dirais que rien que pour cela, il faut une bonne 40aine d'heures.

ACB01
La perfection n'est pas de ce monde

Un petit détail. Ubisoft a trouvé un moyen d'augmenter cette durée de vie encore plus par un petit procédé assez simple mais qui titille même les joueurs qui ne désirent pas finir forcément un jeu à 100%, surtout quand c'est grâce à des trucs merdiques à récolter. Chaque mission a une condition de "synchronisation". Elle n'est pas obligatoire pour finir la mission et avancer, mais elle permet de corser le challenge. Par exemple, vous devrez tuer votre cible en la poussant sur des échaffaudages qui vont s'écraser sur elle, ou bien ne tuer personne sauf votre cible (ça, j'ai jamais réussi)... Ils sont généralement assez abordables, et nécéssitent quelques nouveaux essais pour y arriver, mais ça nécessite de recommencer. Malin

ACB02

Da Vinci Code

Dans le volet précédent, on assistait à un partenariat très bénéfique entre Ezzio et Leonardo da Vinci. Ce bon vieux Leo est ici sponsorisé par nos ennemis, les Borgias, pour construire des machines de guerre terribles. Mais comme c'est un gentil, il va nous demander de détruire les plans, ainsi que les machines existantes... ce qui donnera des missions assez excitantes. Les machines en questions sont :

  • l'aile volante bombardier
  • le cannon flottant
  • la mitrailleuse sur charette
  • et mon préféré, le tank !!
 BomberAcb  CannonBoat  Gatling  tank

Burning Down The House

Dans le précédent volet, il était possible de payer des artisans pour rénover la ville de Monteriggioni, le foyer d'Ezzio alors. Dans celui-ci, on peut carrément rénover Rome au nez et à la barbe des Borgias. Il faudra beaucoup d'argent, pour rénover non seulement les échoppes (forgerons, médecins, marchants d'art et tailleurs) mais également les aqueducs, les écuries, les entrées de tunnels secrets et même les monuments de Rome. Ca fait toujours classe de posséder le Colisée... MAIS, la petite subtilité introduite ici permet donc de corser un peu le tout.

Rome est divisée en secteurs plus ou moins grands. Chaque secteur est gardé par une tour Borgia, qui terrorise le coin, et rend impossible toute rénovation et surtout rend les missons dans ce secteur plus compliquées. Il est donc recommander de bousiller ces tours avant de se lancer dans n'importe quelle mission. Pour ce faire, il faut trouver le capitaine du secteur (il est généralement indiqué sur le HUD) et le tuer avant qu'il ne s'échappe (s'il vous repère). Les capitaines sont plus ou moins difficiles à atteindre. La plupart sont assez faciles à tuer, sauf si vous essayez absolument de faire la condition de synchronisation parfaite. En réalité un seul m'a vraiment posé problème, car planqué dans des souterrains et bien protégé. Mais bon, personne n'échappe aux lames secrètes.

Tour
Ezzio's Crew

Dernier petit point de nouveauté, que j'ai vraiment adoré, c'est la reconstruction de la confrérie des Assassins. Jusqu'à présent, Ezzio était un peu tout seul dans ses missions, et la confrérie se résumait à quelques types, certains connus (Machiavel par exemple), mais c'est tout. A partir de la moitié du jeu, vous pouvez recruter des citoyens brimés par les gardes (en les sauvant) et les faire évoluer jusqu'à devenir des Assassins marqués au fer comme vous. Ils vont vous permettre certaines facilités durant vos missions.

En effet, vous pouvez les utiliser dans vos missions pour tuer des gardes, ou une cible, ou seulement vous aider dans un combat difficile. Mais pour une certaine efficacité, vous allez devoir les envoyer en missions dans d'autres villes d'Europe, seuls ou en nombre (dépendant de la diffculté du contrat).

Une fois que vous avez assez d'adeptes, et qu'un nombre assez conséquent est en stand-by, vous pouvez déclencher l'arme ultime... le déluge de flèches, qui tue tous les gardes à proximité. Par contre c'est assez long à recharger, et vous l'avez rarement à disposition lorsque vos recrues sont en phase de levelling.

Brotherhood
Conclusion

Je n'avais pas vraiment d'attentes particulières pour ce volet. A vrai dire, je pensais qu'ils avaient pris AC2 et refait des missions. Mais au final, le résultat est plutôt sympa, très agréable à jouer, toujours aussi maniable (voire même encore plus dans les phases de combat). Les quelques ajouts sont vraiment très bien intégrés et plutôt bien pensés. Je regrette quand même que l'histoire ne se déroule que dans la ville de Rome, même si le terrain est vaste avec des environnements assez variés. Et d'après moi, il manque juste la possibilité de prendre les vêtements des gardes, ou des cibles, pour donner plus de liberté aux résolutions des missions... Il y a également la nouveauté multi-joueurs dans cet épisode, dont je n'ai pas parlé, car pas testé (et pas spécialement envie). On m'a dit que c'était assez marrant et bien foutu.

Le jeu étant à 30 euros en platinium (sur PS3 je parle), avec les DLC inclus, ça vaut le coup de s'y attarder si vous avez fait les volets précédents, et surtout si vous les avez appréciés.

parachute

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